L’un d’eux a donné plus de détails : ainsi pendant leur détention, il y a eu plusieurs interrogatoires, des confrontations dirigées par des enquêteurs mauritaniens. Parmi les questions posées, deux récurrentes : 1- Avait-on à faire à des éléments al-Qaïda au Maghreb islamique ? 2- Avait-on à faire à un circuit de ravitaillement d’armes pour les combattants islamistes ?
Leur ligne de défense est restée la même : ils ont affirmé être des civils et qu’ils allaient dépanner un véhicule en plein désert entre la frontière malienne et mauritanienne. Il faut dire que la zone où tous ont été arrêtés c'est un véritable No man’s land. C’est la route de plusieurs trafics et ce qui les rendu encore plus suspects c’est que l’un d’entre eux avait une arme de protection, ce qui est fréquent dans le Sahara.
RFI