dimanche 9 janvier 2011

Paris appelle ses ressortissants au Sahel à «la plus grande vigilance»


La France appelle ses ressortissants à «la plus grande vigilance» dans les pays du Sahel «aucun endroit ne pouvant plus être considéré comme sûr» après l'enlèvement à Niamey et la mort de deux Français samedi, indique dimanche le ministère des Affaires étrangères sur son site.
Quelque 1 550 ressortissants français (y compris les binationaux) résident au Niger, 2.115 en Mauritanie et 4.330 au Mali. Plus des trois-quarts vivent dans les trois capitales, Niamey, Nouakchott et Bamako.
Une menace terroriste accrue
«L'enlèvement le 16 septembre 2010 de cinq de nos compatriotes à Arlit, au Niger, l'attentat contre l'ambassade de France à Bamako le 5 janvier 2010 et la mort le 8 janvier 2011 de deux de nos compatriotes, enlevés à Niamey le 7 janvier, témoignent du niveau particulièrement élevé de la menace terroriste au Sahel», observe le ministère français.
«Il est tout particulièrement demandé aux Français de restreindre leurs déplacements en se référant aux indications figurant dans les Conseils aux voyageurs propres à chacun des pays du Sahel, ainsi que sur les sites internet de nos ambassades sur place», a souligné le ministère.
Pour ces trois pays, les limites des zones rouges où il est formellement déconseillé aux Français de rester et/ou de se rendre n'ont cependant pas été modifiées dans les conseils aux voyageurs réactualisés samedi soir.
Dans ses conseils concernant le Niger, les autorités françaises rappellent que «la tenue de festivals traditionnels et folkloriques en zone rouge n'indique pas une diminution du risque sécuritaire dans les localités concernées». Le Niger ne peut pas être considéré comme une destination touristique ordinaire», tiennent-elles à souligner.
Le ministre de la Défense, , se rendra lundi à Niamey pour rencontrer «les autorités nigériennes et la communauté française» après la mort samedi des deux otages français.
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