Sommaire:
- L’existence de bonnes conditions naturelles d’exploitation des activités agricoles et pastorales a réduit les niveaux de l’insécurité alimentaire dans la zone de production pluviale, au centre et l’est de la zone agropastorale, et dans celle des oasis du pastoralisme et des oueds. Les agriculteurs resteront en sécurité alimentaire jusqu’en décembre.
- Dans l’ouest de la zone agropastorale, la vallée du fleuve Sénégal (7) et dans la zone de transhumance pastorale (4) l’insécurité alimentaire modérée des agriculteurs persistera jusqu’en mars 2010 en raison de la médiocrité des pâturages, et de la baisse attendue de production faute de semences pour le diéri et de crédit pour l’irrigué, et de la crue tardive du walo. et de la dégradation des termes d’échange (hausse du prix des denrées alimentaires et baisse du prix des animaux). Toutefois, la baisse attendue de la production des cultures céréalières de long cycle suite aux difficultés d’accès aux semences peut infléchir cette tendance et les placer dans une insécurité alimentaire modérée entre janvier et mars 2009.
- Les villages côtiers de la zone du littoral (3) ont recouvré leur sécurité alimentaire depuis mai avec l’enlèvement des restrictions d’exportation de poisson. Ils le resteront pendant la période de la perspective. Par contre dans les bidonvilles de Nouakchott et de Nouadhibou, malgré la stabilité des prix due en grande partie aux boutiques ouvertes par le gouvernement, nombreux sont les ménages qui ont perdu leurs sources de revenus à cause de la crise économique qui affecte les secteurs tertiaire et informel. Aucun événement n’est prévu pendant la période de la perspective qui pourra changer la situation actuelle d’insécurité alimentaire haute.
