lundi 11 octobre 2010

L'ôtage française d'Aqmi ne peut rester longtemps sans soins (intermédiaire)

La seule femme, une Française, parmi les sept personnes (dont cinq Français) enlevées au Niger par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et détenues au Mali, souffre d'un cancer et ne "peut plus rester longtemps sans soins", a appris dimanche l'AFP auprès d'un intermédiaire nigérien.
"Je reviens de chez les ravisseurs dans le désert où j'ai rencontré deux représentants du groupe qui les détient : l'otage française est malade et ne peut plus rester longtemps sans soins", a déclaré un des intermédiaires nigériens, interrogé par téléphone satellitaire.
Cet intermédiaire s'est rendu dans la région de Timétrine, dans le nord-est du Mali, près de la frontière algérienne, où les otages sont détenus.
Egalement interrogé par l'AFP, l'entourage d'un Malien qui joue le rôle de médiateur, a confirmé cette information en affirmant que "la femme française est malade. On nous a dit qu'elle a été soignée peu de temps avant son enlèvement, mais elle mérite un suivi".
Cette femme, Françoise Larribe, épouse d'un des cinq Français enlevés dans la nuit du 15 au 16 septembre sur le site d'une mine d'uranium du groupe français Areva à Arlit (nord du Niger), a subi une chimiothérapie peu de temps avant son enlèvement, selon ces sources.

AFP/Le Monde