La Mauritanie a averti samedi que les défis du développement dans le monde se verraient "doublés" si les obligations internationales n’étaient pas "entièrement remplies".
"Les pays pauvres nécessitent, et ce promptement, davantage d’attention de la part de la communauté internationale en ce qui concerne leur stabilité et leur développement, et pour les partenaires concernés qui souhaiteraient les aider à s’intégrer dans l’économie mondiale", a déclaré Moulaye Ould Mohamed Laghdaf, Premier ministre mauritanien, lors du débat général de la 65e session de l’Assemblée générale de l’ONU, qui est entrée dans son troisième jour samedi.
Il a exhorté tous les pays, "grands ou petits, puissants ou faibles", à traiter les problèmes internationaux difficiles, à collaborer et à soutenir les efforts de développement.
Il a également appelé à réformer les institutions mondiales, le Conseil de sécurité en particulier, affirmant : "nous appelons à son expansion pour que le continent africain ainsi que le monde arabe puissent bénéficier d’une représentation permanente".
"Parce que la démocratie est une exigence internationale, et non seulement une pratique ou un objectif national, et il n’est ni logique ni acceptable de ne pas octroyer des sièges permanents au continent africain et au monde arabe au sein du Conseil de sécurité", a-t-il conclu.
Xinhua
