mercredi 30 décembre 2009

L'otage espagnol blessé par balle va mieux

L'otage espagnol blessé par balle à une jambe lors de son enlèvement fin novembre en Mauritanie "est bien soigné" et son état "évolue positivement", a indiqué mercredi le directeur de l'ONG Barcelona Accio Solidaria, Francesc Osan.

"Il a reçu des médicaments et de l'aide médicale", a précisé M. Osan au sujet d'Albert Vilalta, qui se trouverait au Mali et dont l'enlèvement avec deux autres coopérants espagnols a été revendiqué par l'organisation Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

Il a ajouté lors d'une conférence de presse qu'il ne savait pas comment les médicaments utilisés pour soigner M. Vilalta lui étaient parvenus.

Le ministère espagnol des Affaires étrangères avait confirmé mardi soir une information de l'AFP indiquant que M. Vilalta était mal en point, ajoutant, sans autres précisions, qu'il avait été "blessé" au moment de l'enlèvement.

Le chef du gouvernement socialiste espagnol José Luis Rodriguez Zapatero a déclaré mercredi que "tout le nécessaire" serait fait pour obtenir une "prompte libération" des otages, tout en recommandant la discrétion.

Le gouvernement doit être "extraordinairement prudent" dans la diffusion d'informations à ce sujet, a-t-il précisé lors d'une conférence de presse.

Le chef de l'opposition de droite, Mariano Rajoy, a réaffirmé mercredi qu'il était opposé au paiement de toute rançon au groupe qui avait enlevé les Espagnols.

Ces derniers, trois volontaires de l'ONG Barcelona Accio Solidaria - deux hommes et une femme - avaient été enlevés le 29 novembre sur la route très fréquentée Nouadhibou-Nouakchott, à environ 170 kilomètres au nord de la capitale.

Selon une source proche des négociations, les trois otages espagnols et leurs ravisseurs auraient parcouru en un temps record une distance d'environ 2.000 kilomètres, vers le désert du nord du Mali.

Leur enlèvement a été revendiqué le 8 décembre par Aqmi, en même temps que le rapt d'un Français capturé dans le nord du Mali. Lundi soir, Aqmi a également revendiqué le rapt de deux Italiens le 18 décembre en Mauritanie.